Des personnages portant des enfants. Ou, à l’inverse, s’enfuyant.
Des porcs pétrifiés, des chevaux galopants vers les cieux, des taureaux puissants ou encore des
oiseaux pour lesquels le fait de voler n’est plus qu’un souvenir nostalgique…
Voilà quelques-uns des ingrédients qui composent l’univers étrange de Lieven Demunter (Courtrai, 1962).
Un monde où l’impression peut être angoissante. Et pour cause… « Contrairement à la pensée qui
divise et qui règne, qui identifie et qui colle des étiquettes, la créativité de Lieven Demunter se nourrit de la complexité chaotique de la vie, ressentie comme un grand tout aux contours plutôt flous. On est confronté à une présence poignante, une rythmicité, une inlassable répétition d’hommes et d’animaux qui suggère l’abandon, et qui mène vers un sommet où se révèle l’extase de l’existence. » (Hugo Brutin) Un langage gestuel, mais intériorisé, qui réussit à montrer l’identité profonde de l’être représenté. (gg)
Lieven Demunter, un artiste qui nous interpelle sur nos angoisses, sur le monde qui nous entoure…
Un univers en résonance avec nos propres questionnements.